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Clermont Le Fort : les peintures de l'Eglise seront restaurées

Publié le 25/02/2015

La restauration intérieure de l'église de Clermont est sur les rails : mardi 6 janvier, a eu lieu la première réunion de chantier. Anne Bossoutrot, architecte du Patrimoine et maître d'œuvre, avait convoqué en même temps que les élus, maîtres d'ouvrage, Mathieu Malbrel, directeur de l'entreprise choisie.

Les «artistes peintres restaurateurs» qui exécuteront le travail, actuellement retenus sur un autre chantier, ne viendront que lorsque tout sera prêt. D'ici là il incombe à la mairie ou à l'association «les amis de Clermont-le-Fort» de déplacer et mettre à l'abri les objets et le petit mobilier présents sur la zone du chantier et à l'entreprise de s'occuper du gros mobilier (dépose des statues, protection du sol et de ce qui ne pourra être déplacé) et d'installer l'échafaudage.

Un échafaudage où l'on ménagera un passage vers la sacristie et devant lequel sera installée une table d'autel provisoire. L'église ne sera donc pas fermée pour le culte.

Une question préalable devait être posée pour se conformer aux règles actuelles de sécurité : quelle était la teneur en plomb de ces peintures anciennes ?

Un taux élevé de plomb dans les peintures

Comme l'avait demandé Mathieu Malbrel, l'expert convoqué en même temps, Fabien Peyrichoux d'Auréville, a effectué une mesure qui a révélé une teneur en plomb assez élevée, 4,7 mg/cm3. Ce taux va entraîner pour l'entreprise des frais supplémentaires car elle doit munir les peintres d'un équipement adapté.

Il restera aux peintres à constater l'état des peintures et de leur support avant d'entreprendre les opérations de restauration proprement dite : nettoyage, consolidation, reprise et réintégration des pigments colorés. L'usage actuel dans les monuments historiques ne permet pas que les restaurateurs reconstituent ce qui a totalement disparu.

Pour le médaillon le plus abîmé, on espère que, guidés par les photos anciennes numérisées, ils parviendront à retrouver les lignes partiellement effacées. Le chantier doit durer tout le printemps et tant qu'il dure la souscription reste ouverte.

La générosité des premiers souscripteurs a permis de réunir 10 % de la dépense. Réussira-t-on à atteindre les 20 % ?

Pour plus d'information : fondation-patrimoine.org

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