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Toulouse : le dernier voyage du Concorde

Publié le 20/03/2014

45 ans après son premier vol, Des équipes d’Airbus vont le tracter, sur 500 mètres, entre l’usine Lagardère (celle de l’A 380) et sa dernière demeure, le futur musée de l’aéronautique Aéroscopia, à Blagnac.

Ce Concorde, l’un des vingt exemplaires, a une belle histoire. Avion d’essais, il a volé la première fois le 6 décembre 1973 avant de tutoyer la haute atmosphère à l’automne 1974 au-dessus du Maroc. Comme il allait «deux fois plus vite que les autres», il a été affecté à la présidence de la République. Pompidou, Giscard et Mitterrand l’ont souvent utilisé. Il a cessé de voler le 19 avril 1985 pour être donné à l’Académie de l’Air et de l’espace et exposé à l’usine Clément-Ader de Colomiers. Repeint aux couleurs d’Air France, l’avion vient de subir une cure de jouvence. «On va présenter cockpit, systèmes et aménagement de cabine d’époque. Pour mieux accueillir le public, on a élargi le couloir à 90 centimètres, en laissant apparaitre les équipements d’essais sous du plexiglas. Il a les sigles Concorde sur la dérive, Académie nationale de l’air et de l’espace sur le fuselage, et les logos des deux constructeurs, dont Sud-Aviation, près de la porte» dévoile Jacques Rocca. Cet automne, dans le musée, le grand public pourra découvrir le mythe de l’intérieur. Et constater que l’avion des présidents n’avait pas le même confort que l’américain Air Force One.

Deux autres symboles de l’aviation d’affaires vont aussi emménager à Aeroscopia. Un Falcon, conçu par Dassault mais dont la voilure a été réalisée par Aérospatiale. Et une Corvette, utilisée comme avion-taxi pour les cadres d’Airbus jusqu’en 2009. L’avion-cargo Supper Guppy, transformé en cinéma, et une trentaine d’aéronefs de collection (avions de chasse, hélicoptères et sans doute un hydravion) appartenant pour l’essentiel à l’association «Les Ailes Anciennes» entreront bientôt à Aeroscopia. L’exploitant, Manatour, qui accueille 150 000 visiteurs par an à la visite de la chaîne de l’A 380 (dont 26% d’étrangers), espère 110 000 touristes supplémentaires dès la première année.

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